l’introduction sert plusieurs objectifs :elle permet au correcteur/jury d’entrer dans le développement de la dissertation, elle sert à mettre en rapport le sujet avec d’autres réflexions et thématiques (par le biais de l’accroche/amorce) et permet donc d’éviter que la dissertation soit une réflexion sans ancrage dans la réalité littéraire/historique/géographique/philosophique. Elle permet aussi de montrer que vous avez compris le sujet, et que la réflexion que vous allez apporter sur celui-ci est cohérente et logique.
Elle se compose de quatre parties :
De plus, il faut toujours justifier le choix d’une accroche, afin que l’on puisse clairement voir le rapport qu’elle entretient avec le sujet.
Pour la littérature, cela signifie définir l’oeuvre, expliquer son auteur, ce sur quoi elle porte, son genre, sa période de publication et son rapport à celui-ci, les grandes thématiques abordées, etc.
Pour l’histoire, cela signifie définir le sujet, préciser son cadre chronologique (la période sur laquelle le sujet à lieu) et géographique (où cela a lieu), expliciter en quoi ce cadre fait sens ; puis, expliquer les questions soulevées par le sujet, et pour cela, définir les termes du sujet et SURTOUT la manière dont ils sont mis en relation (s’appuyer sur les « petits mots » et connecteurs : les « et », « face à », « contre », « dans », etc.)
Pour la géographie, cela signifie définir le sujet, préciser son cadre géographique, expliquer les dynamiques de celui-ci, et expliciter aussi en quoi le sujet donné sur cet espace ou cette dynamique géographique pose problème, toujours en s’appuyant sur les grandes idées & les « mots connecteurs. »
la problématique, qui doit reformuler et reprendre le sujet pour mettre en avant le problème, ce qui ne fait pas sens/n’est pas évident dans le sujet. Elle est l’aboutissement de la réflexion menée dans le développement.
En littérature/philosophie, et dans une certaine mesure en géographie, il s’agit d’un plan dialectique.
ATTENTION : la deuxième partie ne doit pas être une négation pure et simple de la première : revenir sur tout ce que l’on a dit en première partie en soutenant que tout était faux et qu’il faut reprendre à zéro n’a aucun sens. Il faut en revanche montrer que si ce que l’on a dit en première partie était vrai, il ne s’agit pas du seul regard que l’on peut porter sur le sujet, et que des cas « limite » ou d’autres points de vue existent.
Exemple :
sujet : selon vous, l’émotion est-elle importante lors de la représentation théâtrale ?
mauvais plan dialectique
I. Oui, l’émotion est importante, elle représente la force d’une pièce de théâtre
II. Non, l’émotion n’est pas importante pour une pièce de théâtre.
bon plan dialectique
I. certes , l’émotion a une place fondamentale dans la représentation théâtrale…
II. cependant , la représentation peut – voire doit - aussi s’appuyer sur le texte et la qualité littéraire de celui-ci
Exemple :
I. certes, l’émotion a une place fondamentale dans la représentation théâtrale…
II. cependant, la représentation peut – voire doit - aussi s’appuyer sur le texte et la qualité littéraire de celui-ci
III. Toutefois, au-delà de l’émotion au sein de la représentation, se pose aussi la question de l’émotion provoquée par celle-ci sur le spectateur.
En histoire, on peut utiliser :
Par exemple, pour un sujet sur les conflits mondiaux du début du XXe siècle à 1991, on pourrait avoir ce type de plan :
I. La poudrière européenne et la « grande guerre » (1900-1918)
II. La montée des totalitarismes et des tensions (1919-1945)
III. La guerre froide, nouvelle forme de conflit mondial (1945 – 1991)
Par exemple, sur le même sujet que précédemment, on pourrait avoir ce type de plan :
I. Une évolution des formes de conflit de 1914 à 1991...
II. Sur fonds de changements techniques et sociaux.
III. Le rôle des colonies et anciennes colonies dans les conflits mondiaux.
Les sous parties :
chaque sous partie doit contenir :
L'exemple peut être :
elle est composée de deux ou trois parties :